Poème pour Samuel
C’était un vendredi, dans l’espoir des vacances
Qu’aux lueurs du métal, l’émotion a surgi.
C’était un vendredi, qu’un professeur en France
En éclats de violence, s’est vu ôter la vie.
Quand on regarde du Ciel, dis-moi, qu’est-ce que l’on voit ?
Quand je regarde le ciel, crois-moi, je pense à toi.
Depuis les violons pleurent sur nos restes de vie
Sur les caricatures des justiciers impies.
C’était en deux-mille-vingt, c’était hier, demain
C’était encore une fois, c’était toujours, mille fois
Qu’un mécréant perdu s’est substitué à Lui
Surgissant dans le noir pour faire parler de lui.
Quand on regarde du Ciel, dis-moi, qu’est-ce que l’on voit ?
Quand je regarde le ciel, crois moi, je pense à toi.
Toi qui surplombes ce monde et nos âmes en survie,
Qui voulait que les jeunes soient armés, pour la vie.
Pour toi et tous les autres, je te promets de vivre
Pour toi et tous les autres, je te promets de rire
Je promets d’éduquer, je promets d’enseigner
Puisqu’il faut continuer, je promets d’être libre.