Mais qu’est ce que tu attends ?
Mais qu’est ce que tu attends ?
Que je devienne grand-mère ?
Mais qu’est-ce que tu attends ?
Qu’il n’y ait plus de lumière ?
Parsi est vide sans toi,
À Venise, je me noie
Même les arbres me font peur,
Tu veux quoi, que je pleure ?
Mais qu’est ce que tu attends ?
Mais qu’est ce que tu attends ?
Mais qu’est ce que tu attends ?
Mais qu’est ce que tu attends ?
Mais qu’est ce que tu attends ?
Que la lune soit pleine ?
Mais qu’est-ce que tu attends ?
Que je m’ouvre les veines ?
Je n’aime plus la Seine,
Ma vie est en désastre,
J’erre dans son théâtre,
Et sans éclats, je fuis.
Mais qu’est ce que tu attends ?
Mais qu’est ce que tu attends ?
Mais qu’est ce que tu attends ?
Mais qu’est ce que tu attends ?
Mais qu’est ce que tu attends ?
Tu sais bien que tu m’aimes !
Mais qu’est-ce que tu attends ?
Que mon dos soit sans ailes ?
Les oiseaux crient sans toi,
Les disques tournent sans voix,
Mes blagues sont bêtes sans toi,
Et mes lèvres sont blêmes.
Mais qu’est ce que tu attends ?
Que l’envie se rebelle ?
Retourne au Paradis des anges
J’envoie des notes sur ton silence
Retourne au Paradis des anges
Les mots sont là et ils me pansent
Les mots sont là et ils me pansent
Les mots sont là et ils me pansent
Les mots sont là et ils me pansent